نشرت هذه القصيدة في الملحق الثقافي الأسبوعي لجريدة (لوماتان) المغربية، ورشحت - مع قرينة لها - لمسابقة في الشعر الفرنسي، حازتا فيه على جائزة
Quand les premiers dards du soleil viennent plonger
Dans l'ombre sépulcrale qui m'enveloppait,
Et qu'ils se mettent, quels insolents, à saper
Ce bonheur qui dans l'obscurité me rongeait;
Quand de loin ils viennent, visiteurs importuns,
Ces bruits hideux, pesants et malsains qui m'insultent
Puis pour me taquiner, se changent en tumulte,
Puis languissants viennent s'inhumer en mon sein;
Quand ma fenêtre découpe le ciel luisant
Et que lumière et bruit dans ma pensée se mêlent,
Je me laisse aller, et j'accepte ce dégel,
Qui pourtant est pour moi lassant et épuisant.
Je hais le matin, le jour nouveau et l'aurore.
Je hais tout ce qui est clair et tout ce qui luit,
Et je préfère me consumer dans la nuit,
Car n'étant pas bien vivant, je serais mieux mort
Octobre 1992
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